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La vie d\\\'artiste, Berthe Morisot belle et rebelle
Je profite de cet article pour faire un petit hommage à la grande artiste peintre Berthe Morisot, « la dame en noir » et la première femme impressionniste.
J'avais l'intention d'habiller un personnage qui lui ressemble, mais je n'ai pas encore trouvé le temps de terminer sa tenue, bien que cette « petite robe noire » lui siée à merveille, il manque tout de même des finitions. Cependant, comme je vais avoir beaucoup de nouvelles à vous faire partager, d'ici peu, si je retarde encore la publication de cet article-là, je risque de ne plus pouvoir le faire…Je n'ai créé que la coiffure, pour l'instant, en remplaçant entièrement les cheveux d'origine de ce personnage par une matière en mohair me permettant de donner du flou, de faire également des boucles et de laisser des mèches lisses, je ne voulais surtout pas une coiffure trop apprêtée, pour cette personnalité plutôt simple et surtout considérée comme étant « rebelle ». J'ai essayé d'obtenir le genre « coiffé décoiffé » que j'affectionne tout particulièrement.
Je pensais lui ajouter une blouse tachée de peinture comme j'imagine la peintre vêtue lorsqu'elle se mettait devant son chevalet et comme on peut la voir dans le très beau téléfilm de Caroline Champetier qui retrace principalement la rencontre entre Berthe Morisot et Édouard Manet.
« 1865. À 25 ans, Berthe Morisot rêve de vivre de sa peinture, de ne jamais se marier, et de toujours rester avec sa sœur Edma. Ses parents ne voient pas leur existence sous le même angle et lui façonnent déjà un destin plus conforme à celui de l'époque. Berthe se rebelle et sa rencontre avec Manet va bouleverser sa pensée, sa relation avec sa sœur, questionner son rapport à la peinture et son rapport au monde. Le destin d'une femme qui deviendra la première peintre professionnelle et la première impressionniste. » Source Cependant, sur mes photos, vous constaterez qu'il y a un petit mélange des genres, toutes les toiles présentées ne sont pas de Berthe Morisot… ni de la même époque.
Malgré tout, j'ai ajouté un petit clin d'œil à l'un de ses ancêtres, puisque la mère de Berthe est l'arrière-petite-nièce du peintre Jean-Honoré Fragonard qui a peint Les hasards heureux de l'escarpolette.
Je voulais juste faire une ambiance, prétexte à vous montrer mes mallettes de peinture et chevalets de table (vous les avez probablement déjà aperçus lors des précédentes rétrospectives, cette année, ça fait trois mois que les photos attendent sagement dans leur dossier que je puisse les réunir dans un article), en y associant symboliquement cette artiste originale et précurseur de la fin du XIXe siècle, et en attendant de pouvoir lui consacrer un véritable article.
Cela dit, j'avais l'intention de vous prévenir que j'avais certainement fait également un anachronisme (même s'il est tout à fait volontaire, je préférais le signaler)… mais étant quand même dans le doute, j'ai voulu vérifier, au cas où…Eh non… Je n'ai pas fait d'anachronisme en laissant la pochette Canson « le papier des artistes » près de Berthe. ^^
En effet, cette société spécialisée dans la papeterie existe depuis 1552… Oh làlà, je n'aurais jamais pensé qu'elle était si ancienne.J'ai fabriqué cette mallette de peintre avec un bois très fin que j'ai teinté.
Elle mesure 3 cm (L) X 2,3 cm (l) X 0,8 cm (H) (fermée).
L'intérieur est fait de compartiments en métal.
J'ai apporté beaucoup d'attention aux détails.
Tout est collé, sauf la palette, les 2 pinceaux, et la pochette Canson qui est fermée.
Les pinceaux sont en bois, le mélangeur et les huit tubes sont en métal, la plaque d'aquarelles est imprimée, les flacons sont en verre, la palette est en bristol recouvert d'un chromo ancien.
Cette mallette vous rappellera les peintres et l'ambiance de la Place du Tertre à Montmartre, un endroit historique célèbre et incontournable de Paris.
Les chevalets de table sont faits avec des lattes et des carrelets en bois et j'ai reproduit le modèle (presque) exact que j'ai en déco dans mon salon (après qu'il m'ait servi longtemps, lorsque je peignais, c'est pour cette raison qu'il a souvent été relooké ; au départ, il était en bois naturel, puis je l'avais teinté au brou de noix, puis je l'ai repeint tout en blanc… pour s'accorder avec les diférents décors selon les époques, de la pièce).
Vous aviez déjà pu voir la version teintée dans le salon de la fleuriste.
(À gauche, l'inspiration, c'est-à-dire, la table de mon salon telle qu'elle était en 2005, et à droite, l'interprétation en miniature, dans le salon de la fleuriste.)
Je vous souhaite une très belle semaine, remplie de couleurs et de gaité.
À bientôt, ♥ Léa
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Commentaires
1PestouneDimanche 4 Mai 2014 à 07:34Bonjour Léa, Magnifique, tout est magnifique dans ton art. Tu parles de Berthe Morisot, si tu as un peu de temps, il y a un livre qui parle de cette période du début de l’impressionnisme où les femmes commençaient à s'émanciper, où l'art lui-même s'émancipait : Les fous de lumière de Dominique Marny. On y côtoie Berthe Morisot, Renoir, Manet ,Pissaro, Caillebotte... Les fous de lumière, le titre est si bien choisi pour cette époque. Bonne journéeRépondre-
Atelier de LéaDimanche 4 Mai 2014 à 13:39Merci pour la référence littéraire. :) C'est gentil. Très bonne journée.
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