Toi qui sais ce qu'est un rempart Tu avances sous les regards Courroucés Tu écris mais sur le buvard Tous les mots se sont inversés Si tu parles il te faut savoir Que ceux qui lancent des regards Courroucés Ne voudront voir dans leur miroir Que ce qui peut les arranger Toi qui as brisé la glace Sais que rien ne remplace La vérité Et qu'il n'y a que deux races Ou les faux ou les vrais L'amour Te porte dans tes efforts L'amour De tout délie les secrets Oh -et face à tous ceux qui te dévorent Aimer est plus fort que d'être aimé Toi qui sais ce qu'est le blasphème On ne récolte pas toujours Ce qu'on sème Tu connais l'ambition suprème De ceux qui te vouent de la haine Ils voudraient sous la menace Te fondre dans la masse Pour t'étouffer Mais pour couler le brise-glace Il faudrait un rocher L'amour Te porte dans tes efforts L'amour De tout délie les secrets Oh -et face à tous ceux qui te dévorent Aimer est plus fort que d'être aimé
Paroles et Musique: Daniel Balavoine 1985 "Sauver l'Amour"

Votre ami est la réponse à vos besoins. Il est votre champ que vous ensemencez avec amour et moissonnez avec reconnaissance.
Lorsque votre ami révèle sa pensée, ne craignez pas le non de votre propre esprit, ni ne refusez le oui.
Et lorsqu'il est silencieux votre coeur ne cesse d'écouter son coeur; car en amitié, toutes pensées, tous désirs, toutes attentes naissent sans paroles et se partagent dans une joie muette. Lorsque vous vous séparez de votre ami, vous ne vous affligez pas; car ce que vous aimez le plus en lui peut être clair en son absence...... Et qu'il n'y ait pas de but dans l'amitié sinon l'approfondissement de l'esprit. Et dans la douceur de votre amitié, qu'il y ait le rire, et le partage des plaisirs. Car dans la rosée des petites choses, le coeur trouve son matin et sa fraîcheur.
Khalil Gibran

Ne parlez pas mal les uns des autres, frères ...Vous l’avez sans doute fait, tout comme moi d’ailleurs. La tentation est si grande ! Et puis c’est si simple ! En réalité il faut que vous preniez conscience que vous êtes là dans le domaine de la lâcheté, et que de là, rien de bon ne va sortir ! Votre nature se trouvera toujours des excuses très spirituelles pour parler mal des autres ; vous enroberez votre discours dans une phrase-type, du genre : "Ce n’est pas pour critiquer, mais..."! C’est toujours un échec personnel quand vous décidez de parler mal des autres ; cela n’avance à rien et ne va rien régler de vos problèmes avec ces fameux autres. Parler mal des autres, c’est la facilité, la paresse, la douce pente naturelle que chacun peut prendre. Refuser de le faire, c’est au contraire un acte viril, spirituel, difficile. En le faisant vous allez à contre-courant de votre nature, de vos habitudes et de vos inclinations. Quelqu’un pourrait dire : "Parler mal des autres, ça soulage" ! C’est faux ! En parlant mal des autres, vous ne leur faites que bien peu de mal ; par contre, vous vous détruisez vous-même. Refusez cela définitivement !...
Jacques 4.11

Après un certain temps, on apprend la différence subtile entre tenir une main et enchaîner une âme. On apprend que l'amour ne signifie pas coucher et une compagnie ne veut pas dire la sécurité, et on commence à apprendre... Que les baisers ne sont pas des contrats et les cadeaux ne sont pas des promesses, et on commence à accepter ses défaites avec la tête haute et les yeux ouverts, et on apprend à bâtir tous ses projets pour aujourd'hui, parce que la terre de demain est trop incertaine pour des plans... et que le futur peut se briser en deux.
Et après un moment on apprend que si elle est trop forte, la chaleur du soleil brûle.
Qu'il faut planter son propre jardin et décorer sa propre âme, au lieu d'espérer que quelqu'un vous apporte des fleurs. Et on apprend qu'on peut tenir le coup , qu'on est vraiment fort, qu'on vaut vraiment la peine, et on apprend et on apprend ...
et chaque jour on apprend.
Avec le temps on apprend qu'être avec quelqu'un parce qu'il vous offre un bon futur signifie que tôt ou tard vous voudrez retourner à votre passé. Avec le temps on comprend que celui qui peut vous aimer avec vos défauts, sans essayer de vous changer est le seul capable de vous apporter tout le bonheur que vous méritez. Avec le temps on réalise que si on est aux côtés de quelqu'un uniquement pour accompagner sa solitude, irrémédiablement on finira par ne plus souhaiter le voir. Avec le temps on comprend que les vrais amis sont rares, et que celui qui ne se bat pas pour eux tôt ou tard sera entouré seulement de faux amis. Avec le temps on apprend que la colère les paroles prononcées sous le coup de la colère peuvent continuer à blesser celui à qui on les dit pendant toute une vie. Avec le temps on apprend que n'importe qui peut s'excuser, mais qu'il faut une grande âme pour pardonner. Avec le temps on comprend que si on a blessé un ami durablement, cette amitié ne sera probablement plus jamais la même. Avec le temps on se rend compte que bien qu'on soit heureux avec ses amis, un jour on pleurera ceux qui seront partis. Avec le temps on se rend compte que chaque expérience vécue avec une personne est unique. Avec le temps on réalise que celui qui humilie ou méprise un être humain, tôt ou tard subira les mêmes humiliations ou le même mépris multipliés au centuple. Avec le temps on apprend à bâtir tous ses projets pour aujourd'hui, parce que la terre de demain est trop incertaine pour formuler des plans. Avec le temps on comprend que précipiter les choses ou les forcer à se produire fait qu'à la fin elles ne sont pas comme on l'avait espéré. Avec le temps on se rend compte de ce qu'en fait le meilleur n'était pas le futur, mais précisément l'instant que vous êtes en train de vivre. Avec le temps vous verrez que bien que vous soyez heureux avec ceux qui sont à vos côtés, vous regretterez terriblement ceux qui étaient près de vous et s'en sont allés. Avec le temps vous apprendrez qu'essayer de pardonner ou de demander pardon, dire "je t'aime", dire à quelqu'un que vous avez besoin de lui, dire que vous voulez être ami, devant un tombeau, n'a plus aucun sens. Mais malheureusement, seulement avec le temps... Jorge Luis BORGES

1.— Parmi les choses qui existent, certaines dépendent de nous, d'autres non.
De nous, dépendent la pensée, l'impulsion, le désir, l'aversion, bref, tout ce en quoi c'est nous qui agissons; ne dépendent pas de nous le corps, l'argent, la réputation, les charges publiques, tout ce en quoi ce n'est pas nous qui agissons. 2.— Ce qui dépend de nous est libre naturellement, ne connaît ni obstacles ni entraves; ce qui n'en dépend pas est faible, esclave, exposé aux obstacles et nous est étranger. 3.— Donc, rappelle-toi que si tu tiens pour libre ce qui est naturellement esclave et pour un bien propre ce qui t'est étranger, tu vivras contrarié, chagriné, tourmenté; tu en voudras aux hommes comme aux dieux; mais si tu ne juges tien que ce qui l'est vraiment( et tout le reste étranger), jamais personne ne saura te contraindre ni te barrer la route; tu ne t'en prendras à personne, n'accuseras personne, ne feras jamais rien contre ton gré, personne ne pourra te faire de mal et tu n'auras pas d'ennemi puisqu'on ne t'obligera jamais à rien qui pour toi soit mauvais. 4.— A toi donc de rechercher des biens si grands, en gardant à l'esprit que, une fois lancé, il ne faut pas se disperser en oeuvrant chichement et dans toutes les directions, mais te donner tout entier aux objectifs choisis et remettre le reste à plus tard.
Mais si, en même temps, tu vises le pouvoir et l'argent, tu risques d'échouer pour t'être attaché à d'autres buts, alors que seul le premier peut assurer liberté et bonheur. 5.— Donc, dès qu'une image viendra te troubler l'esprit, pense à te dire :
« Tu n'es qu'image, et non la réalité dont tu as l'apparence. »
Puis, examine-la et soumets-la à l'épreuve des lois qui règlent ta vie: avant tout, vois si cette réalité dépend de nous ou n'en dépend pas; et si elle ne dépend pas de nous, sois prêt à dire :
« Cela ne me regarde pas. »
Epictète

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